Personnel d’encadrement technique, chantier : chefs d’entreprises, professions libérales, travailleurs indépendants, salariés qui réalisent des repérages seuls
Personnel opérateur de chantier : salariés qui réalisent des repérages toujours avec des encadrements de chantier ou des chefs d’entreprises
Quels sont les risques liés au plomb ?
Risques liés au plomb dans les peintures
Pour la plupart des techniques employées, le risque principal provient de la présence du plomb. Soit le plomb est respiré sous forme de poussières (grattage, ponçage, démolition…) ou de fumées (décapage thermique), soit il est ingéré (nourriture souillée, mains sales portées à la bouche…).
Risques liés aux produits chimiques
Dans le cas du décapage chimique, le risque produits chimiques par voie respiratoire ou par voie cutanée, vient s’ajouter au risque plomb. Selon les produits employés, la santé et la sécurité des salariés ne peuvent être préservées qu’avec la mise en œuvre de mesures de prévention renforcées entraînant des contraintes supplémentaires.
Risques liés aux poussières
Dans le cas où un volume important de poussières est émis (grattage et ponçage mécaniques sans aspiration à la source, démolition…), la poussière, même sans plomb, est également un risque pour la santé. Sur les chantiers de rénovation et de démolition avec présence de peintures au plomb, les mesures de concentration en plomb dans l’atmosphère et d’empoussièrement montrent que, dans la grande majorité des cas, il existe un risque plomb ou un risque poussières, ou les deux à la fois (par exemple, mesures réalisées par le laboratoire de toxicologie industrielle de la CRAMIF). La mise en œuvre de mesures de prévention s’impose donc pour toute intervention sur des peintures contenant du plomb, dès lors que de la poussière est émise (réduction de son émission, captage au plus près possible de la source, port d’équipements de protection respiratoire…) ou que des produits chimiques sont utilisés.